Nom : McCormack
Prénoms : Harry William Connor
Date de naissance : 1983
Lieu de naissance : Ellerslie, Ecosse
Sexe : H

Identité des parents :
Père : Bruce McCormack
Mère : Elena McCormack, née Laurie

Métier : Agent de Police
Grade / Place hiérarchique : Sergent (Special Constable pour être tout à fait exact)
Numéro d'ID : SE52049623


Description physique de l'intervenant :
Cheveux : Châtain clair
Yeux : Bleu-vert
Couleur de peau : Blanc
Taille / Poids : 183cm / 81kg
Signe particulier : /

Evaluation comportementale du responsable hiérarchique :

Rapport d'évaluation : Harry McCormack.
Test de Recrutement Initial pour l'Avon & Somerset.
Validé le 4 février 2012

Le Sergent Harry McCormack a su faire preuve de courage, de pugnacité et de détermination. Assez pour être accepté au sein de notre équipe d'agents de la Criminelle de l'Avon & Somerset. Durant toute la période de ses épreuves, il a obéi aux ordres, a appliqué chacune des directives qui lui ont été assignées. Il n'a fait preuve d'aucune insubordination et a su se montrer d'une grande éloquence. Ponctuel, le Sergent Harry McCormack est un excellent élément, désireux de progresser et monter en grade avec l'expérience.

Pourtant, son jeune âge et son manque de recul dans le métier le rend bien trop curieux, parfois imprudent ou inconscient. Mais les qualités de son intelligence et de sa vivacité ont su déterminer de notre décision.

Laurel McAvoy
Chef Officier


Rapport de Police
Affaire : Disparition de Shiban McCormack, 11 ans

Après un rapport des preuves apportées par des témoins et par les derniers événements survenus dans les alentours de Glastonbury, mon fils, Shiban Jake McCormack est officiellement porté disparu. Âgé de tout juste 11 ans, il portait, le jour de sa disparition, un jean, un hoodie orange et une veste kaki. Brun, aux yeux vert-bleu, il possède une petite cicatrice au niveau de la lèvre supérieure.

J'ai d'abord songé à une fugue. Il venait d'apprendre les circonstances de sa naissance et la dure réalité qui font notre vie actuelle, à lui et moi. Sa mère a disparu juste après l'avoir mis au monde, déclarant qu'elle était trop jeune pour s'occuper d'un enfant - elle venait d'avoir 18 ans - et l'a abandonné à la nursery avant de quitter l'hôpital en pleine nuit. Pour ma part, je m'en souviens très bien, j'étais là quand je l'ai laissée partir. Elle m'a supplié, elle m'a fait jurer. Elle ne s'en sentait pas capable. Bien trop jeune et immature, elle n'avait pas eu le courage d'avorter. Elle pensait pouvoir y arriver. Je pensais pouvoir la convaincre, mais j'ai échoué. J'étais à peine plus jeune à l'époque et avec le recul, je me dis que j'aurais dû faire quelque chose, la forcer peut-être à donner une mère à cet enfant. Mais là aussi, j'ai échoué. Mes relations sont allées de la plus médiocre à la plus catastrophiques. Soit Shiban les faisait fuir, soit ma maladresse légendaire avec les femmes les repoussait.

J'ai élevé mon fils avec mes parents et c'est ma soeur qui a fait figure maternelle pendant toute son enfance. Plus âgée que moi, elle a été d'une grande aide très précieuse. Sans ma famille, je crois que je n'aurais pas eu le courage d'aller plus loin. D'ailleurs, à la naissance de Shiban, après la fugue de sa mère, j'ai cru abandonner et accepter la proposition de mise à l'adoption de l'hôpital. Mais quand je l'ai vu, pour la première fois, toutes mes craintes se sont envolées. Mes parents m'ont assurés qu'ils seraient là pour m'aider et que jamais je ne serai seul, ni moi, ni mon fils. Il appartiendrait à Shiban, plus grand, de décider s'il souhaite retrouver sa mère ou non. Je craignais que oui. Plus il grandissait, plus nos relations sont devenues tendues. Pourtant forts complices lui et moi, si ma soeur se trouvait dans les parages, je n'existais plus. Le manque visible de lien maternel me faisait plus peur encore de jour en jour. S'il décidait de la retrouver... Que découvrirait-il ?

Pendant des années, j'ai décidé de ne rien dire, de faire notre petite vie, nous éloignant un peu de mes parents. Je voulais être son père, non pas celui qui l'a éduqué. je voulais que nous faisions de choses ensemble, lui apprendre le soccer ! Au lycée et au début de l'université - que j'ai avorté à la naissance de mon fils - j'étais capitaine de mon équipe et j'attendais une bourse pour devenir joueur professionnel. La vie en a décidé autrement. C'est mon beau-frère qui m'a dirigé vers la police lors d'une discussion puisqu'il y travaillait lui-même. Cet aspect ne m'avait pas traversé l'esprit. Pourtant, je m'y connaissais bien. J'avais lu beaucoup de choses sur le sujet, je m'étais énormément renseigné sur l'aspect légal et juridique de l'abandon d'enfant, de l'adoption puis, ma passion était devenue plus généraliste, plus vaste et étendue, dans plusieurs domaines pour se terminer dans la criminelle. Au final, j'avais déjà tous les symptômes... mais il fallait que quelqu'un me montre le chemin. Je n'avais jamais envisagé pouvoir un jour devenir policier.

La décision avait été acceptée par Shiban avec force de voix. Pendant plusieurs semaines, j'étais devenu... son héros. Celui qui retrouvait les gens, sauvait des vies et faisait respecter l'ordre et la justice. Et puis un jour... Il a entendu parler de sa mère... Nous nous sommes disputés et il est sorti de la maison en claquant la porte. Il a grandi trop vite sans que je n'ai le temps de m'en apercevoir. C'est un enfant très intelligent et très ouvert d'esprit. Je n'ai aucun doute sur sa faculté à survivre en toute situation. Mais il s'agit de mon fils... Et s'il m'est arrivé, pendant une fraction de seconde, juste à un instant, un très court moment d'inattention, de songer, même en survolant l'idée, qu'un jour je n'avais pas désiré cet enfant, cela n'enlève rien... Au fait qu'il s'agit de mon fils.

J'ia dû me battre pour que le dossier reste entre mes mains. Ce n'est pas une disparition banale. Shiban n'est pas parti retrouver sa mère, j'en suis persuadé. Des témoins l'ont vu.


Au mauvais endroit, au mauvais moment, Harry fait partie des victimes des disparitions de Glastonbury. D'abord placé sur l'enquête comme première expérience, il fait preuve d'une force de caractère afin de ne pas être relevé de l'affaire pour non-objectivité sur le dossier.

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Visage choisi : Zach Gilford