Visage choisi : Katie McGrath
Nom : #
Prénom : Caris
Date de naissance : 2 décembre 1983
Lieu de naissance : Glastonbury
Sexe : F
Identité des parents :Père : #
Mère : #
Métier/Vocation : Hackeuse
Description physique du citoyen : Grande, élancée, gardant toutefois quelques formes, Caris fait partie de ces personnes à la beauté empoisonnée et androgyne. Elle utilise souvent son style vestimentaire peu commun comme une protection. Elle arbore aussi une suite de différents tatouages, chacun qu'elle considère comme une emblème de son identité.
Cheveux : Châtain clair
Yeux : Bleu vert
Couleur de peau : Blanche pâle
Taille / Poids : 1m68 - 67 kg
Signe particulier : Tâche de naissance en forme de demi-lune à l'intérieur de l'avant-bras
Évaluation comportementale par l'agent : Difficile de cerner véritablement le caractère de Caris, elle peut être aussi douce qu'enflammée, taciturne qu'extravagante. Elle trouve un aspect confortant à ses attitudes belliqueuses. A l'intérieur de sa carapace se trouve quelqu'un d'une extrême sensibilité.
Procès verbal du citoyen : "Des fois je me demande ce que je peux bien faire ici. Je veux dire, tout ça n'a absolument aucun sens. On nait, on meurt, on fait des choses entre les deux. Tout ça pour quoi ? Dans quel but ? On m'a toujours appris que c'était parce qu'on faisait partis d'un tout, que ce tout était "La Déesse". J'ai été élevée dans le grand respect d'une religion qui au yeux de tous n'en est pas une. Moi et mes sœurs, nous sommes toujours cachées de ce que nous étions réellement par peur des représailles et de l'ignorance des gens. On a tous peur de ce que nous ne connaissons pas, c'est un fait.
Porter du maquillage trop noir, des vestes trop masculines, des bijoux qui piquent et qui transpercent mes oreilles de part en part n'est peut être pas le meilleurs moyen d'attirer la sympathie les gens. Mais quand on travaille la nuit dans un bar en tant que serveuse, les ivrognes n'en n'ont rien à faire. Je sais que je ne nuis pas prête de partir de l'univers où je suis, de Glastonbury. Ca aurait pu être pire. Je ne m'en plain pas. Je vis la vie telle qu'elle vient, j'improvise, je m'adapte.
Malgré tout ce que je peux projeter, je crois que j’ai toujours trop aimé la vie. L’idée qu’en un instant, tout peut se terminer ne m’a jamais quittée. Je me souviens quand mon premier copain m’a abandonnée à 18 ans, sans prévenir. J’ai dit adieu aux chaussures New Rock, à la figure diaphane de poupée triste et je me suis peu à peu trouver, moi. Ca n’a pas été facile, ce fut une période où j’ai vraiment touché le fond. Je refusais de voir mes sœurs, j’étais hébergée chez des amis et je vivais une vie… quelque peu bohème, sans me soucier de ce qui allait arriver le jour suivant. J’ai commencé à faire des petits jobs ça et là et à développer de plus en plus mes « skills » en hacking. C’était une façon de braver l’interdit, et puis je me suis rendue compte que ça pouvait payer si on se tournait vers les bonnes personnes.
A 26 ans, je me suis rattrapée. J’ai gardé le tatouage de mon ex, mes cheveux teints en noirs et je suis revenue vers mes sœurs et leurs enseignements. Mais quelque part, je reste attirée par les ténèbres qui sommeillent en moi. Ils n’attendent qu’une chose : d’être libérés. Curieusement, j’ai pu les contenir jusque là, mais pour encore combien de temps ? Quelle échéance me reste-t-il avant que cette noirceur si séduisante m’engouffre ? "
Toujours se méfier de l'eau qui dort. Caris fait partie de ces personnes qui en savent plus qu'elles ne veulent bien le dire. Méfiante et peu avenante, elle prend sa religion très au sérieux et ne se laisse pas faire quand quelqu'un se moque d'elle. D'un caractère quelque peu belliqueux, elle ne manque pas de répartie.